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(...)



Venise : présentation de la ville

QUELQUES MOTS SUR VENISE...

Elle comprend la ville historique, les
îles de la lagune, la ville de Mestre et
le port pétrolier de Marghera sur la
terre ferme.

Venise comprend 6 quartiers (Cannaregio, San
Marco, Castello, Santa Croce, Dorsoduro et San
Polo). Elle est formée par un ensemble
d’îlots, reliés par 400 ponts. 3
seulement sur le Grand Canal, pour aller d’une
rive à l’autre. Un 4e pont, de verre et
de métal, construit par un architecte
espagnol, a été inauguré en
Août 2004. 150 canaux, 120 églises.

Venise historique est reliée à
la terre ferme à Mestre, sur le continent
italien, depuis l’arrivée du chemin de
fer en 1846, par une digue longue de 3km 600,
appelée " Pont de la Liberté ".
Elle rejoint la ville de Mestre, sur la terre
ferme. Auparavant, les voyageurs arrivaient par
bateaux depuis Mestre ou par la mer Adriatique.
Ils arrivent en voiture depuis 1932 par la route
construite sur " le pont de la Liberté ".

VENISE SEMBLE FLOTTER SUR L’EAU :

Des milliers de troncs d’arbres (chênes
et châtaigniers qui se fossilisent bien
dans l’eau) venant des forêts des
Dolomites, sont enfoncés dans les
îlots pour les renforcer. On construit par
dessus, tout d’abord en bois, puis en briques,
en pierre et en marbre, à la Renaissance.
La pierre blanche vient d’Istrie, un comptoir
vénitien situé au-delà la
ville de Trieste. Les bâtiments ont 3
étages pour respecter les règles
de construction sur pilotis (sauf dans le
Ghetto, secteur de Cannaregio).

UN PEU D’HISTOIRE :

La terre ferme est habitée depuis le
passage des Romains.

A la période des invasions barbares,
les habitants de la terre ferme se
réfugient sur les îlots de la
lagune dans le sable et la boue et construisent
des cabanes.

L’île de Torcello qui devient
très peuplée commence à
péricliter vers l’an 500 au profit de la
zone du Rialto qui deviendra le quartier du
commerce.

La ville est un Duché byzantin
indépendant reconnu par l’Occident, aux
portes de l’Orient.

Le ler doge est élu en 697.

En 828, des marins volent à Alexandrie
la dépouille de St Marc et la rapportent
à Venise. Une chapelle est construite sur
la place St Marc. Plus tard, elle sera
transformée en Basilique de style
byzantin, sur le modèle de
l’église des12 apôtres de
Constantinople. Elle ne deviendra
cathédrale qu’en 1807 après le
passage de Napoléon. Jusque là,
San Pietro est cathédrale de Venise
(quartier de Castello).

Le patriarcat installé sur le
continent (Grado) veut imposer sa puissance sur
la ville. Venise s’en défend et refuse
(séparation de l’Eglise et de l’Etat).

Au 11ème siècle commence la
montée en puissance de Venise.

L’arsenal, est créé en 1104 :
il s’étend sur une grande partie du
quartier de Castello. 3000 ouvriers y
construisent toutes sortes de bateaux et les
galères. L’assemblage d’une telle
embarcation est possible en une journée.
Les galères voguent en
Méditerranée pour le commerce et
la conquête de terres. Marco Polo ira
même jusqu’en Chine et reviendra à
Venise d’un voyage d’une durée de 25 ans.

Outre le commerce (épices, soieries,
perles, coton, sucre, parfums, pierres
précieuses) depuis le moyen-âge,
Venise s’enrichit encore en transportant les
croisés vers Jérusalem. A partir
de 1099, les vénitiens
s’intéressent aux implications
commerciales des croisades. Lors de la
4ème croisade, au 13ème
siècle, des patriciens et le doge Dandolo
lui-même (94 ans), conduisent les
croisés français. Ils ne pourront
réunir l’argent demandé par le
Doge et devront lui servir d’armée. Le
Doge Dandolo, lors d’une
précédente expédition, a eu
un ¦il brûlé par les Turcs. Il
est presque aveugle. Il détourne
l’expédition vers Constantinople qu’il
veut reprendre et piller. Atteindre
Jérusalem devenait le second motif ! Il
ne rentrera pas à Venise et sera
enterré à Constantinople. La
croisade s’arrêta en Turquie. Quatre
fameux chevaux, le quadrige en bronze
doré qui ornait l’hippodrome de
Constantinople, fut volé et
rapporté à Venise pour
décorer la façade de la basilique
Saint Marc. Napoléon le volera lors de
son passage en 1797, mais il sera rendu à
la Sérénissime. Il est visible de
nos jours à sa place d’origine, au centre
du balcon. La fausse 4ème croisade
rapportera aussi une vierge byzantine du
10ème siècle
enchâssée d’émaux et de
pierres précieuses, une collection de
dépouilles religieuses, la couronne
d’épines et un morceau de la vraie croix
de Jésus.

La vie des patriciens, riches
commerçants : ils possèdent un
palais sur le Grand Canal. Il est leur
habitation, leur lieu de réceptions, leur
entreprise. Leurs fils partent dans les
comptoirs marchands vénitiens apprendre
le métier de grand commerçant. Ils
reviennent pour travailler au palais familial ou
tenter leur élection au Palais Ducal.

Après avoir conquis maintes terres
autour de la Méditerranée jusqu’en
Turquie, les Vénitiens obtiennent des
terres sur le continent, jusqu’en Lombardie. Ils
construisent dans la campagne vénitienne,
de superbes villas : leurs résidences
estivales.

Venise, riche et sereine s’est
constituée en République
Sérénissime.

Le déclin commercial de Venise
commence à la Renaissance avec la
découverte de l’Amérique. Elle est
détrônée par Gênes, le
port rival. Les attaques des Turcs lui font
perdre ses possessions sur les bords de la
Méditerranée et une partie
importante de sa flotte. Venise, devient peu
à peu une ville de fêtes, de
processions, de jeux de hasard, de foires, de
musique, de grands peintres et de libertinage.
Dès 1580, Venise compte 11 650
courtisanes officielles. Les étrangers
séjournent dans la ville lagunaire : ils
découvrent sa beauté, sa richesse.
Ils visitent ses foires. N’en est-il pas
toujours de même actuellement ?

Au 18e siècle, en 1797, le dernier
doge Manin, sans aucune résistance,
laisse Napoléon envahir la ville. C’est
la fin de la République
Sérénissime qui connaît
ainsi la 1ère guerre sur son territoire
et la perte d’¦uvres d’art venant d’Orient.

Au 19e, elle est possession française,
puis autrichienne (comme toute la
Vénétie). Elle rejoindra en 1866,
l’unité italienne prononcée en
1860. Elle attire les écrivains, les
compositeurs, les artistes pour sa beauté
et son romantisme.

Au 20e siècle, pendant la
période fasciste de Musolini, nait le
port pétrolier de Marghera en terre
ferme. Les pétroliers arrivant par
l’Adriatique sont obligés de passer par
le canal de la Giudecca (recreusé en
1934), longeant la ville historique. De
même, les bateaux de croisières
accostent dans le port maritime de Venise
situé à proximité de la
ville historique.

LES ILES :

- L’île de San Erasmo (la plus grande)
 : complètement agricole. Les
récoltes sont vendues à Venise.

- L’île de San Francesco del Deserto :
St François y est passé. C’est un
monastère.

- L’île de Murano : avec ses fabriques
d’objets en verre depuis 1231 (autrefois, les
fabriques étaient situées dans
Venise. Leur déplacement à Murano
fut motivé par des secrets de fabrication
et les incendies (maisons en bois à
l’époque).

- L’île de Burano : les
dentellières sont peu nombreuses
actuellement.

- L’île de San Servolo : siège
d’une école internationale de
restauration.

- L’île San Giorgio Maggiore, face au
palais ducal : un port de plaisance, un
théâtre de verdure, une
église dont l’architecte est Palladio, la
Fondation Cini (ex monastère
restauré, siège de cours de haute
culture, de congrès, d’une
bibliothèque, d’une photothèque,
d’¦uvres d’art).

- L’île de la Giudecca, face au palais
ducal et faisant suite à l’île S.
Giorgio Maggiore : elle aurait été
le premier lieu habité par les juifs de
Venise. Elle est calme. Des artistes y habitent
ainsi que des vénitiens. Palladio est
l’architecte de ses deux églises
(Redentore et Zittele (centre d’expositions). Le
Président Mitterand, y fut l’hôte
du Comte Volpi. Il fréquenta le
Restaurant de la calle delle Erbe, à
côté du Ponte Lungo.
L’été, vous y déjeunerez,
le long du canal, sous la pergola, en buvant un
excellent vin blanc de Vénétie. A
l’extrême droite de l’île :
l’immense masse ocre du Moulin Stuki construit
fin 19e siècle par un hollandais. Il est
enfin en restauration (futur centre commercial
et de congrès, un ensemble
hôtelier).

- L’île de Torcello, comme
déjà mentionné, serait,
d’après les historiens actuels, la
lère zone habitée de la lagune. Le
déclin de l’île commence au 6e
siècle au profit du développement
de la zone de Rialto (Riva alto/Rialto = rive
haute). Actuellement : quelques maisons de
vénitiens et de parlementaires italiens.

- L’île de Mazzorbo : maisons et
jardins de vénitiens, une église,
deux restaurants et un cimetière. Un pont
à l’arrière de l’île permet
de se rendre à pieds à l’île
de Burano.

- L’île du Lido, qui s’appelait au
13ème siècle l’île St
Nicolas, est reliée à la terre
ferme : voitures et bus y circulent. Elle
possède un côté lagune, un
côté adriatique (la plage de
Venise). Chaque année, début
septembre, a lieu La Mostra del Cinema. Elle
décerne le Lion d’Or. C’est une petite
ville avec de nombreuses boutiques, des
hôtels et restaurants, le cimetière
juif. L’écrivain Thomas Mann
séjourna 7 étés de suite au
célèbre Hôtel Les Bains,
construit en 1899. Sa façade fait 300 m
de long. Le film de Visconti " Mort à
Venise " y fut tourné en 1971,
d’après le livre de Thomas Mann.

- Des îles de la lagunes sont en
restauration (création d’un complexe
touristique de luxe sur l’île de San
Clemente (île ex hôpital "
psychiatrique " jusque dans les années
1970 : belles images noires et blanc du
photographe Depardon). Une île est
réservée à la S. P. A.
italienne pour les ex chats de Venise. D’autres
îles attendent preneurs et
rénovations.

L’ACQUA-ALTA ou l’eau-haute :

Les marées hautes ou basses alternent
toutes les 6 heures :

Deux facteurs sont réunis lorsque
l’eau envahit les secteurs les plus bas de la
ville : la marée haute et le sirocco
venant du sud font monter l’eau dans ce cul de
sac qu’est la lagune vénitienne. Si la
hauteur de la marée haute est
supérieure à la normale, l’eau
inonde pas toute la ville mais beaucoup de
lieux, notamment le quartier St Marc qui est le
plus bas. L’eau remonte aussi par les
fondations. Des sirènes avertissent les
vénitiens 6 heures avant l’acqua alta.
Ils s’organisent (remonter les étalages,
installer les passerelles, mettre les bottes ou
cuissardes, dégager les
rez-de-chaussée, etc.). Le
phénomène est accentué
à cause du pompage excessif de la nappe
phréatique qui entraîne un
abaissement du sol, par l’élargissement
et l’approfondissement des passes en 1934
permettant la navigation des cargos et par le
mauvais entretien des canaux comblés par
des sédiments. Le projet " MOSE "
(Moïse), l’étude depuis plus de 10
ans, dont le prototype rouille dans la lagune,
est dernièrement repris par Silvio
Berlusconi. Il semble en cours d’installation :
78 vannes fermeront les 3 bouches ou passes
d’entrée dans la lagune (celles de
Chioggia, du Lido et de Malamocco). Il permettra
d’isoler la ville de Venise et ses îles en
cas d’inondation.

L’ENFONCEMENT DE LA LAGUNE ET SA POLLUTION
 :

La lagune est un delta, celui du Pô, de
la Brenta et du Sile. Un delta est une zone
fragile. Des scientifiques ont pu évaluer
et comparer la hauteur de l’eau au 18ème
siècle et la hauteur actuelle,
grâce aux tableaux de Canaletto. Les
pétroliers et bateaux de
croisières secouent les fonds, les
bateaux à moteurs ne respectent pas la
limitation de vitesse. Ainsi, l’eau saline
frappe et détériore la fondations
des palais et des quais. Dans les siècles
passés, les bateaux à moteur
n’existaient pas et les canaux étaient
souvent vidés de leur vase. Il faut tenir
compte aussi des rejets chimiques du port
pétrolier de Marghera et de la zone
industrielle de Mestre vers la lagune sud. Les
rejets engendrés par l’agriculture de
l’arrière pays entraînent la
prolifération d’algues toxiques pour les
poissons et la faune.

TRAVAUX ET PROJETS :

Beaucoup de quais ont été
à nouveau rehaussés de 30 cm
depuis 1996.

Il est prévu de construire une
plate-forme off-shore sur l’Adriatique. Les
pétroliers ne passeraient plus par
Venise. Il déchargeraient le
pétrole dans un pipeline allant
directement au port de Marghera en terre ferme.

Le projet " Mose "(Moïse) : dont je
viens de parler (les 78 vannes fermant les 3
ouvertures sur l’Adriatique lorsqu’une acqua
alta est annoncée).

Mais VENISE, c’est aussi l’industrie de la
Pêche et de la chasse dans la lagune. Dans
les " Valli " (vallées), il existe de
grandes maisons rustiques appelées "
Cason " où habitent les pêcheurs ou
les chasseurs. Des cabanes où sont
suspendus de grands filets (carrelets en France)
surplombent l’eau dans les vallées de
pêche. Les chasseurs se dissimulent
derrières des ajoncs poussant dans l’eau
et traquent le gibier existant.

Et Venise c’est aussi ...

LA GONDOLE

Le mot GONDOLA fut relevé pour la
première fois dans un décret dogal
de 1094. La gondole de l’époque
était une embarcation d’allure plus
grossière que la gondole que nous
connaissons. Les gondoles du 17ème
siècle étaient si richement
décorées (rivalité entre
vénitiens) qu’une loi de 1633 prohiba les
signes extérieurs de richesse. Les
gondoles durent être peintes en noir et
sans décorations. Jusqu’à
l’arrivée du " vaporetto " en 1881 (le
constructeur est un français), les
gondoles assurèrent tous les transports.
Elles furent remplacées par une flottille
de bateau-taxis, de barques à moteur. Le
" traghetto " est une gondole plus large avec
deux rameurs à chaque
extrémité, passant, en certains
endroits bien définis, d’une rive
à l’autre du Grand Canal : quelques
passagers se tiennent debout, pour un prix
modique. De nos jours, environ 350 gondoles
circulent (au 18ème siècle : 14
000). Elles servent exclusivement à la
promenade des touristes. Un seul " squero "
subsiste (atelier de construction et de
réparation de gondoles) dans le quartier
de Dorsoduro, entre le pont de l’Accademia et
l’église San Trovaso.

LE CAFE’

Il est connu des Turcs et rapporté
à Venise à partir de 1638. Le
18ème siècle voit l’ouverturede
24 " caffé " sur la Place Saint Marc.
Deux d’entre-eux, fort célèbres,
vous accueillent encore aujourd’hui : Le Florian
et le Quadri.

DES AVANTAGES...

Aucun bruit de voitures

Marcher au milieu des ruelles dans un
décor éblouissant

Se trouver seul dans une beauté
unique, si l’on veut

Etre à l’écart d’un monde
trop actuel

Retrouver ce monde là, si
nécessaire à l’exterieur de
Venise et même dans Venise ...

DES INCONVENIENTS...

Marcher, marcher et marcher encore
...

Prevoir une demi-journée pour
rejoindre une extrémité de
la ville

Le prix des appartements et le
coût de la vie

La chaleur humide en été

La foule sur certains
itinéraires du centre historique

Avoir de plus en plus souvent les pieds
dans l’eau !

 

Il y aurait encore mille choses à dire
sur Venise, cette ville exceptionnelle, unique
au monde ...

Malheureusement, la ville se dépeuple
car le coût de la vie y est très
élevé. Les vénitiens s’en
vont habiter à Mestre, à
Trévise ou à Padoue. Venise ne
compte plus qu’environ 70 000 vénitiens.
Les propriétaires sont souvent des
hôteliers, des commerçants ou des
étrangers ne résidant pas toute
l’année dans la ville. Des ruelles
entières ont leurs volets fermés.
C’est aussi pourquoi, vous pouvez vous y
promener, rêver, sans être
dérangé !

 

Fiorella GIOVANNI

Photographe et Ecrivain





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